Depuis 1945, date de création de l’École Supérieure des Transports, l’ensemble du paysage du secteur du Transport et de la Logistique, qu’on appelle aujourd’hui Supply Chain, a radicalement muté. Les échanges intercontinentaux de marchandises ont connu une explosion considérable, la mobilité des personnes n’a jamais été aussi intense.
De nombreux métiers traditionnels ont disparu ; d’autres, complètement nouveaux, sont apparus.
L’environnement réglementaire et social diffère radicalement de celui de l’après-guerre.
Le paysage a muté et cette mutation va se poursuivre : on estime que deux tiers des écoliers exerceront demain un métier qui n’existe pas aujourd’hui ! Et, bien sûr, ceci s’applique tout particulièrement au Transport et à la Logistique.
Si nous devions nous livrer à quelques prospectives sur les mutations les plus signifiantes à venir pour en comprendre les enjeux, nous pourrions citer :
- Le « véhicule » autonome connecté avec l’infrastructure ; il devrait permettre d’augmenter le débit du transport de marchandises et de personnes, qu’il soit routier, aérien ou ferroviare,
- L’intelligence artificielle qui va sûrement irriguer tous nos algorithmes de décision, qui sont le coueur même des solutions Supply Chain
- Sans oublier le big date, les robots …
Ces innovations vont, à l’évidence, modifier en profondeur nos postes de travail, qu’ils soient opérationnels, de support, d’encadrement ou de dirigeant.
C’est dans ce contexte que l’E.S.T. lance en 2020 le Lab E.S.T : un laboratoire de veille et d’anticipation du transport de demain pour adapter la formation.